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Message  { par deb76

BlackTrust a écrit :
BillyNat a écrit :
Jean-Michel Darrémont a écrit : C'était une étape de l'histoire de la musique, mais ça n'a pas été une invention gratuite, c'est l'évolution du système tonal qui amené logiquement le système atonal à force d'enrichissement des accords et du brouillage, de la complication de la perception de la tonalité. Ça n'a pas été un caprice de Schoenberg. C'est venu presque logiquement. La tonalité s'est effondrée d'elle même.
Ce n'est pas vraiment la vision que j'en ai. J'ai plutôt l'impression qu'à cette époque, on cherche à s'éloigner de la tonalité, à tout prix, donc c'est une cassure plus qu'une évolution. D'un côté, on s'aventure dans les modes, de l'autre dans l'atonalité.
Et pareil pour le minimalisme, c'est une cassure avec la complexité de la musique sérielle plus qu'une évolution, à mon sens.
Une cassure à cause d'un étouffement, je suis pas sur, de toute façon, qu'on puisse parler d'évolution en art, c'est plutôt un changement de style pour répondre à des problèmes particuliers d'une époque (et il n'est pas étonnant de voir que ce qui unie l'art aujourd'hui, c'est la diversité vu qu'une vision globale est impossible).
Tout d'abord, on confond très souvent "sérialisme" et "dodécaphonisme", le sérialisme est apparu avec la génération Boulez, Nono, Stockhausen etc. Et c'est une autre histoire... EDIT : enfin, ce n'est pas tout à fait le cas (notamment Webern), mais :
Schoenberg fait du "dodécaphonisme", plus précisement de la musique ou "les 12 notes de la gamme on exactement le même poid", et pourquoi fait-il ça ? et bien, simplement parce qu'il a compris que depuis Wagner, la musique part dans la direction de la modulation par chromatisme à outrance, si bien qu'il y a des moments dans une oeuvre ou tous les repères de la tonalité sont brouillés (et, si je me souvient bien, la symphonie inachevé de Malher contient un total chromatique c'est donc pas le premier à se poser ce genre de question), de fait, il pense qu'il n'est pas "fou" de fonder un système pour cadrer les moments de ces oeuvres ou les tonalitées sont brouillés, et il va en résulter le système dodécaphonique.
Mais évidement ça ne s'est pas fait en un jour au lendemain, et, il est évident que le but d'un artiste, c'est de faire oeuvre, pas de créer des systèmes, aussi, Schoenberg, ayant compris la direction chromatique de la musique va entreprendre de créer des oeuvres d'abords ou la tonalité est cassée par le trop plein de chromatisme (Quatuor à Cordes op.7,on peut lire un article de Berg sur le sujet). Puis, simplement essayer diverses choses comme une oeuvre régie par un accords qui ne serait plus par tierce mais par quarte (Kammersymphonie op.9), puis il va aller vers des oeuvres de plus en plus équartés de la tonalités (comme le Pierrot Lunaire) pour finir par créer le dodécaphonisme. Mais, il faut bien comprendre que sortir de la tonalité permet, finalement d'enchainer tous les accords existant librement (et là on est pas très loin de la demarche de Satie ou même Messiaen qui utilisent des accords non pas pour leurs fonctions mais pour leurs couleurs), et que l'oeuvre de Schoenberg est profondément romantique : la série est avant tout un thème, bon ça poserait encore plein de questions hein, mais je pense que le problème du "grand public" qui n'a pas intégré ces oeuvres n'a rien à voir avec les oeuvres elles mêmes, mais plutôt avec le marché de la musique (je me souviens par exemple d'un texte de Stockhausen, ou Dusapin, je ne sais plus, qui disait qu'en Russie ceux qui venaient au concerts de musique contemporaine, ce n'est pas la haute bourgeoisie pour se faire bien voir, mais le peuple), je veux dire, le "grand public" ne connais pas plus la musique de Mozart que Pli selon Pli de Boulez, ce n'est pas parce qu'on dit que Mozart est un grand musicien ou qu'on a entendu Alla Turca et le début du Requiem qu'on connais la musique de Mozart, de même qu'on ne connais pas Bach parce qu'on en a entendu 3 secondes dans une pub pour du sauciflard ou du jus d'orange. Si on prend le problème à la racine (je tient ça d'une étude sociologique de Philip Tagg de 1982 qui s'appelle "Analysing popular music : théory,method and practice"), on se rend compte que dans les pays sous-développés la musique qui prédomine, c'est la musique folklorique, dans les pays industriels c'est la musique folklorique et la musique savante, et que dans les pays post-industriels, la musique dominante est la musique "populaire" soit la musique créé par des artistes dans le but de vendre un produit (le disque), et, c'est pareil dans plein de domaines enfait, pour que la musique soit bonne pour le marché, il faut qu'elle soit "performative", c'est à dire qu'elle permette d'étendre le marché le plus facilement et de la meilleure façon possible, et le meilleur moyen est à la fois 1) qu'il y ai le moins d'artistes possibles (ce qu'on appelle le "star system") 2) que ces artistes produisent de la musique qui parle le plus vite possible à tout le monde. Bon, et ben il est évident qu'on ne peut de toute façon pas mettre en avant de la musique savante dans ces conditions (même si c'est du Bach), et, c'est mon impression, mais la musique "populaire" est tellement puissante économiquement et dans les esprits, qu'elle gâte le dernier bastion de la musique orchestrale : la musique de film... Je ne dit pas qu'il ne faut pas s'inspirer de la musique populaire, je dis juste que transposer des problématiques de la musique populaire dans la musique savante et inversement ne peut créer que des hybrides pas franchement heureux (exemples très très probants : MUSE, Yngwie Malmsteen). Bref, je m'emporte peut être un peu beaucoup, mais je ne sais pas, moi quand j'entend Pierrot Lunaire, j'entend un lyrisme divin qui laisse Richard Strauss 100 pieds sous-terre, et ça me fait doucement rigoler quand on me dit que ces systèmes sont des créations qui n'ont aucun intéret etc... Fin bon, en tout cas, aujourd'hui, heureusement que la musique ne suit plus une seule direction et qu'il y en a pour tous les gouts :)
Diantre, je partage on ne peut plus largement cette analyse, notamment sur le grand public. Qui, toutefois, a évolué au niveau de l'oreille et plus qu'on ne le pense. Il est certain que l'utilisation de la série dodécaphonique et volontairement atonale dans les séries -américaines principalement - a déniaisé pas mal d'oreilles sur les frottements chromatiques. D'autre part, le travail effectué en province par les programations des centres d'Action Culturelle/Scènes Nationales voire même des centres culturels et sans parler des Maisons de la Culture lors de certains concerts en amont, tant au niveau du public que des milieux scolaires - collèges et lycées - fait que l'écoute est différente. Par chez moi, le centre culturel dans une ville de 8000 habitants et plus largement dans son rayonnement sur une agglomération de 20000 habitants sur le littoral normand programmé le Marteau sans maître de Boulez (monté par L'Opéra de Rouen) a fait l'objet d'un travail préparatoire en amont tout à fait passionnant. Et le soir du concert, il y avait 130 personnes de tous âges et qui ont dialogué ensuite durant trois quart d'heure avec les musiciens et le chef d'orchestre. Durant près de quatre ans, les solistes de l'Ensemble Intercontemporain sont venus et à chaque fois ils faisaient salle comble. Comme quoi... Mais dans la région, il y a tout un travail d'action culturelle qui est effectué tant au niveau du théâtre que de la musique. Ici, nous avons une association "baroqueuse" qui n'hésite pas à programmer du contemporain, avec du Schoenberg, Berg, Webern, Stockhausen, Boulez, etc. Et le public suit du moment que la musique est de qualité. Et puis, il y a dans l'agglomération trois écoles de musique dynamiques, ça joue aussi.
Enfin, concernant le travail avec les séries dodécaphoniques, il y a sur le Net plusieurs utilitaires mise en ligne qui permettent de les créer et de les analyser, notamment en tant que Pc sets selon la classification d'Allen Forte qui a recensé tous les accords/aggrégats/clusters, classification que l'on retrouve aussi en ligne : http://solomonsmusic.net/pcsets.htm.
Et pour conclure, en outil de création, il y a Open Music de l'Ircam qui via ses librairies spécialisées permet de créer, travailler sur les séries et leurs structures intervalliques, sérialiser les paramètres si on le souhaite, de façon classique mais aussi avec les outils de la Set Theory - plus dans un esprit de Milton Babbit - avec toutes les manipulations à partir d'Ensembles de classes de hauteurs, y compris microtonales (jusqu'au 1/16e de ton) - et facilitées par la notation numérique (0 à 11) et ses possibilités modulo 12 (je pense, à titre d'exemple, à la multiplication du total chromatique par 5 qui donne le cycle des quartes, par 7 le cycle des quintes, et l'un ou l'autre de ces deux cycles, en multipliant par 11, on obtient leur renversement. Toutes les opérations basiques du dodécaphonisme ont leur fonction, tout comme via les outils de la Set Theory, la multiplication d'accords de Pierre Boulez s'effectue avec un click de souris et on peut visualiser avec la représentation circulaire la transposition de la structure intervallique de l'accord qui est transposé sur le second. C'est éminemment pédagogique :
http://repmus.ircam.fr/openmusic/overview et c'est distribuĂ© gratuitement. 
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Message  { par BlackTrust

deb76 a écrit : Diantre, je partage on ne peut plus largement cette analyse, notamment sur le grand public. Qui, toutefois, a évolué au niveau de l'oreille et plus qu'on ne le pense. Il est certain que l'utilisation de la série dodécaphonique et volontairement atonale dans les séries -américaines principalement - a déniaisé pas mal d'oreilles sur les frottements chromatiques. D'autre part, le travail effectué en province par les programations des centres d'Action Culturelle/Scènes Nationales voire même des centres culturels et sans parler des Maisons de la Culture lors de certains concerts en amont, tant au niveau du public que des milieux scolaires - collèges et lycées - fait que l'écoute est différente. Par chez moi, le centre culturel dans une ville de 8000 habitants et plus largement dans son rayonnement sur une agglomération de 20000 habitants sur le littoral normand programmé le Marteau sans maître de Boulez (monté par L'Opéra de Rouen) a fait l'objet d'un travail préparatoire en amont tout à fait passionnant. Et le soir du concert, il y avait 130 personnes de tous âges et qui ont dialogué ensuite durant trois quart d'heure avec les musiciens et le chef d'orchestre. Durant près de quatre ans, les solistes de l'Ensemble Intercontemporain sont venus et à chaque fois ils faisaient salle comble. Comme quoi... Mais dans la région, il y a tout un travail d'action culturelle qui est effectué tant au niveau du théâtre que de la musique. Ici, nous avons une association "baroqueuse" qui n'hésite pas à programmer du contemporain, avec du Schoenberg, Berg, Webern, Stockhausen, Boulez, etc. Et le public suit du moment que la musique est de qualité. Et puis, il y a dans l'agglomération trois écoles de musique dynamiques, ça joue aussi.
Enfin, concernant le travail avec les séries dodécaphoniques, il y a sur le Net plusieurs utilitaires mise en ligne qui permettent de les créer et de les analyser, notamment en tant que Pc sets selon la classification d'Allen Forte qui a recensé tous les accords/aggrégats/clusters, classification que l'on retrouve aussi en ligne : http://solomonsmusic.net/pcsets.htm.
Et pour conclure, en outil de création, il y a Open Music de l'Ircam qui via ses librairies spécialisées permet de créer, travailler sur les séries et leurs structures intervalliques, sérialiser les paramètres si on le souhaite, de façon classique mais aussi avec les outils de la Set Theory - plus dans un esprit de Milton Babbit - avec toutes les manipulations à partir d'Ensembles de classes de hauteurs, y compris microtonales (jusqu'au 1/16e de ton) - et facilitées par la notation numérique (0 à 11) et ses possibilités modulo 12 (je pense, à titre d'exemple, à la multiplication du total chromatique par 5 qui donne le cycle des quartes, par 7 le cycle des quintes, et l'un ou l'autre de ces deux cycles, en multipliant par 11, on obtient leur renversement. Toutes les opérations basiques du dodécaphonisme ont leur fonction, tout comme via les outils de la Set Theory, la multiplication d'accords de Pierre Boulez s'effectue avec un click de souris et on peut visualiser avec la représentation circulaire la transposition de la structure intervallique de l'accord qui est transposé sur le second. C'est éminemment pédagogique :
http://repmus.ircam.fr/openmusic/overview et c'est distribué gratuitement.
C'est sur que quand on parle de "grand public", c'est une projection nĂ©cessairement fausse, mais tout comme "la mĂ©nagère de moins de 50 ans" j'ai, l'impression que c'est Ă  ce "grand public" que l'on doit le silence mĂ©diatique que subit la musique contemporaine, bon, je suis un jeunot, mais il me semble qu'ARTE, depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ , ne s'interesse plus tellement Ă  la musique contemporaine. 
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Message  { par deb76

BlackTrust a Ă©crit :
C'est sur que quand on parle de "grand public", c'est une projection nécessairement fausse, mais tout comme "la ménagère de moins de 50 ans" j'ai, l'impression que c'est à ce "grand public" que l'on doit le silence médiatique que subit la musique contemporaine, bon, je suis un jeunot, mais il me semble qu'ARTE, depuis quelques années déjà, ne s'interesse plus tellement à la musique contemporaine.
C'est très juste, les concerts de musique contemporaine instrumentale voire mixte - c'est moins vrai au niveau de la musique électronique où parfois l'électronique contemporain montre son bout du nez - sont très rares et c'est dommage. Je ne souviens aps d'avoir vu des concerts de compositeurs contemporains d'aujourd'hui, actuels,

Ceci étant, la musique contemporaine est bien présente au lycée pour ceux qui ont choisi l'option Bac Musique. Et les fiches rédigées à cette occasion, comme celle concernant Color de
Marc-AndrĂ© Dalbavie sont souvent très bien faites. 
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Message  { par edwe

Jean-Michel Darrémont a écrit :Puisqu'on en est à Schoenberg, je ne peux m'empêcher de le citer dans Fondements de la composition musicale":

"Le but de la musique n'est pas la beauté mais l'intelligibilité".

A méditer.

http://www.jmdarremont.net
... Ă€ chacun son avis , mais je ne partage absolument pas ! :( 
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Message  { par Xavier Thiry

Ben, en matière d'arrangement ou de mixage, je pense que c'est une excellente règle à suivre ! Je pense que les gens aiment comprendre, et qu'un discours clair aide à les engager dans la musique. Les impliquer. Une beauté froide ne procure pas d'expérience, il n'y a pas de contrat entre l'auditeur et le morceau.

enfin... disons en tous cas que je crois ressentir ce que semble signifier cette citation. Mais on peut tellement se piĂ©ger avec des mots... 
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Message  { par BlackTrust

Il me semble que cette citation est tirĂ© d'un des premiers chapitres, ou Schoenberg explique qu'il ne faut jamais sacrifier l'intelligibilitĂ© d'une oeuvre, que trop de variations trop rapprochĂ©es nuisent Ă  la comprĂ©hension de la forme de l'oeuvre et que, par exemple, un thème qui prĂ©senterait trop de traits caractĂ©ristiques diffĂ©rents et rapidement nuirait Ă  l'intelligibiltĂ© dudit thème et donc de l'unitĂ© de l'oeuvre. Ce qui d'ailleurs, remet en perspectives les accusations qu'il a Ă  subir encore maintenant... 
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Message  { par edwe

...pour moi, la musique doit ĂŞtre belle et ne rime pas nĂ©cessairement avec " intelligence " et ce, quelque soit : la manière dont elle a Ă©tĂ© composĂ©e, construite , la technique ou les matĂ©riaux utilisĂ©s ! :) 
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Message  { par Xavier Thiry

Oui, mais l'intelligibilitĂ©, ça n'est pas l'intelligence, c'est la clartĂ©. :) 
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Message  { par Jean-Michel DarrĂ©mont

edwe a écrit :...pour moi, la musique doit être belle et ne rime pas nécessairement avec " intelligence " et ce, quelque soit : la manière dont elle a été composée, construite , la technique ou les matériaux utilisés ! :)
Il ne s'agit pas de savoir comment elle est faite, de la comprendre avec l'intellect mais avec la sensibilité.
Beaucoup de gens, la plupart même, et c'est heureux, comprennent la musique sans être musiciens. Ça n'a rien à voir avec le fait de pouvoir l'analyser.
Mais comprendre au sens de ressentir.
Claude Ballif disait aux apprentis compositeurs: "Ecrivez gros". (au sens figuré, bien sur)
Ça va dans le même sens. Soyez lisibles, compréhensibles, intelligibles.

Jean-Luc Godard disait aussi dans les années 80: "On me reproche toujours de faire des films incompréhensibles. Mais quand j'écoute un disque de Madonna, je ne comprends pas les paroles, et pourtant je comprends le disque." :)

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Message  { par Jean-Michel DarrĂ©mont

Xavier Thiry a écrit :Oui, mais l'intelligibilité, ça n'est pas l'intelligence, c'est la clarté. :)
Absolument, c'est le mot juste: la clartĂ© du propos. :) 
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