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   - johncarter -
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    Le cas des "editeurs" ... Et les droits sacem

Message  { par johncarter

Hello,

vous allez me dire que j'ai un peu de retard... Mais depuis quelques mois je fais de la compo additionelle et du montage musique pour series / docu , et j'ai découvert que lors des dépots s a c e m, l'editeur n'hésite carrement pas à se prendre 50 % des droits d'auteurs s a c e m !!!

C'est tout simplement inadmissible et ça me fout sur le cul :?

Sachant que dans la majorité des cas, l'editeur n'est en fait que le producteur de la serie/ du docu ou du téléfilm.

Alors, je veux bien que l'editeur se prenne 10 voir 20 % maximum car sans lui il n'y aurait pas de films, mais 50 % c'est tout simplement du foutage de gueule.

Sachant qu'il ne fait absolument pas son boulot d'éditeur ni de "producteur de la musique", en effet toutes les musiques sont faites en studio sans son aide !
Il ne donne pas de budget pour l'enregistrement des musiques ou mixage, seulement le forfait payé au compositeur pour la création ( ce qui est normal et n'entre pas dans le cadre du "budget musique" )

Je veux bien qu'il empoche 50 % si il produisait la musique, si il payait les instrumentistes, l'orchestre etc...

Bon bref, sacrée arnaque tout de même.

Le pire etant qu'on ne peut pas riposter, bossant avec pas mal d'arrangeurs professionnels du milieu de la musique de films et de series TV, ceux-ci me disent qu'ils sont obligés d'accepter que "l'editeur" prenne 50 % des droits sinon ce dernier ira voir ailleurs. 
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   - YuHirà -
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Message  { par YuHirà

Effectivement. Ce partage est plus que courant. Et même statutaire à la s a c e m dans certains cas.

Inadmissible je n'en sais rien du tout. Quand je lis ce que j'ai lu sur le topic de Too Much, je me dis que je préfèrerais partager 50 % avec un éditeur qui réclame mes droits manquants à la s a c e m que ne rien avoir du tout.

Mais l'UCMF se bat justement pour que les éditeurs fassent leur travail de promotion et d'exploitation (obligation légale). Or lorsqu'un producteur de films devient éditeur, la musique est souvent rangée dans un placard... Et donc là le partage devient un peu disproportionné. Surtout quand le producteur n'a rien investi dans la musique. 
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Message  { par zikayan

La s a c e m a fixé statutairement le partage des droits éditeur-auteur(s) à 1/3-2/3 pour les droits d'exécution publique (soit la télédiffusion pour un doc). Pour les droits mécaniques (reproduction sur les supports de diff, DVD...), l'usage répandu est de 50-50, mais ce n'est qu'un usage. Un éditeur pourrait "forcer" une part plus importante pour sa pomme, ça s'est vu dans le jeu vidéo, où les DEP sont quasi-inexistants.
Pour le reste, vos deux posts résument parfaitement le problème de l'édition forcée par un producteur/éditeur.
A la décharge des prods, il fut un temps où des compositeurs ont gagné beaucoup d'argent, souvent plus que les réalisateurs et les producteurs, avec les droits d'auteurs s a c e m, et ce pour un investissement inférieur... 8) 
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Message  { par JMZ

Alors, je veux bien que l'editeur se prenne 10 voir 20 % maximum car sans lui il n'y aurait pas de films, mais 50 % c'est tout simplement du foutage de gueule.
Bah ça dépend, un éditeur, en plus de sa fonction de "producteur" ou de "financier" qui permet souvent à de la musique d'exister, joue également le rôle (quand il fait bien son boulot) de commercial, à savoir, trouver des contrats, générer de l'exploitation sur ton catalogue, etc.

Perso, je n'ai pas trop la bosse du commerce, démarcher des prods ou des agences me fait profondément chier. Donc si un gus le fait à ma place et le fait bien mieux que moi, pourquoi est-ce que je vais me plaindre ?

Sans compter une bonne partie d'administratif et de conseil juridique qu'il peut fournir. Quand on fait l'addition des services que propose un éditeur, on se dit que 50%DRM et 33%DEP c'est une proportion finallement honorable.

En tous cas perso, je préfèrerai toujours (ne) gagner (que) 50% de quelque chose que 100% de clopinettes.

Maintenant, dans ton cas précis, c'est vrai qu'il y a une sorte d "abus de pouvoir" qui est de plus en plus pratiqué par les "majors" ou les prods "télé". Genre "je m'intéresse a vous, et comme je suis puissant et gros, je vous prends tout et je vous laisse votre slip. Alors ? Heureux ?" Mais ce n'est pas vraiment la relation-type editeur/artiste. C'est contre ce genre de cas qu'il devrait y avoir intervention du SNAC ou de l'UCMF.

Enfin merde, je viens de relire la réponse de YuHira, et je me rends compte que je paraphrase bêtement ... C'est que ça doit être vrai alors. 
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