Déjà répérer la série initiale ...sans succès .Ce que je voudrais, c'est ce style de score , aéré , facile à lire , mais dans lequel toutes les notes relatives aux instruments du quatuor , sont numérotées en fonction de la série initiale ...avec celà je m'en sortirai très bien pour mener une analyse assez fine et en tous cas, celà facilitera grandement ma compréhension de l'oeuvre .
Tu peux installer la matrice de transposition sur ton ordinateur à partir du lien ici : http://www.composertools.com/Tools/standalone.html - Compositeur .org - Forum des Compositeurs : Musique et Composition
Tout d'abord ,un grand merci pour ce travail de recherche que tu as effectué car, le résultat est très pertinent ! J'ai examiné tous les liens que tu a donné ,de manière attentive et je suis resté absolument abasourdi, saoulé, par la complexité des moyens pouvant être mis en oeuvre lors d'une composition "moderne" On a bien l'impression que tout est là.... mais , combien de tasses de café seront nécessaire pour digérer tout ça ? ...pardon, je voulais dire de " thermos " ?? Cette documentation est certes très complète , mais si j'attends d'avoir tout compris avant de composer , d'écrire la première note .... Je risque fortement de me décourager ! J'ai imprimé tous ce cours et le lirai et relirai de façon attentive....sachant que l'utilisation de l'Anglais ne simplifie évidemment pas les choses ! Au fait, existerait-t-il l'équivalent en Français ...? - Compositeur .org - Forum des Compositeurs : Musique et Composition
Je vous soumets quelques unes de mes composition utilisant un orchestre auxquels s'ajoutent un synthétiseur et un échantillonneur.
Les morceaux sont sériels (dodécaphoniques) avec une harmonie de type spectral. L'électronique (synthé et échantillonneur) ont pour rôle de compléter les "carences" de l'orchestre (à l'instar de Tristan Murail dans son "Partage des eaux") :
- utilisation des sonorités instrumentales (banque midi) dans des registres impossibles pour les instruments acoustiques (exemple la pseudo-harpe dans l'extrême-aigu à la fin du Haïku n°3) ou dans des configurations impossibles (exemple un accord de harpe, tel que: mi, fa, fa dièse et sol est impossible, par contre ce même accord est tout à fait jouable au synthé avec un son de harpe)
- transformations électroniques de sonorités enregistrées sur des instruments réels: dans Métamorphoses, on a un accord qui est transformé par les GRM-Tools (Pitch accum et Comb filters) pour lui donner une sonorité irréelle, fusionnant parfaitement avec la texture orchestrale.
Je considère les transformations électroniques comme faisant partie d'un nouveau type de développement du texte musical: interpolations et transformations de timbres, rythmes à des vitesses impossibles ou au contraire ralentissements exagérés jouant sur le timbre de l'instrument etc...
Comme quoi, on peut continuer d'écrire sériel et avoir une attitude expérimentale avec l'électronique même non live.
Les morceaux sont sériels (dodécaphoniques) avec une harmonie de type spectral. L'électronique (synthé et échantillonneur) ont pour rôle de compléter les "carences" de l'orchestre (à l'instar de Tristan Murail dans son "Partage des eaux") :
Oui, ça me plait beaucoup aussi. C'est mon objectif aussi d'intégrer les timbres instrumentaux (notamment ceux de la banque Ircam Solo Instruments) et traités aussi avec les GRM Tools ou les Ircam Tools dans un cadre expérimental. Quand tu dis sériel, c'est aussi en l'appliquant sur les intensités, les durées voire les timbres ?
Des spectraux, avec Hugues Dufourt que j'aime bien, c'est Tristan Murail qui m'attire le plus. Le partage des Eaux est effectivement une belle partition...
Ceci devrait t'intéresser, un extrait de la partition Le Partage des Eaux pour grand orchestre mis en exemple dans le catalogue des Editions Jenry Lemoine (une vraie mine d'or...) : http://www.henry-lemoine.com/pdf/27533.pdf
Tiens, j'en profite pour mettre deux morceaux.
Le premier, est un dialogue aléatoire et atonal (patch créé avec Max for Live) entre la banque Ircam Solo Instruments et le Buchla 200e : http://soundcloud.com/deb76/buchlaisi
et le second est beaucoup plus trashy, une séquence créée avec NoteAbility Pro à partir d'une série et de ses dérivés, une lecture faite avec le Buchla 200e et dont le signal est repris dans huit effets Ubik-H qui sont assignés en temps réel avec les sliders du Bitstream 3x, les enveloppes du Buchla étant contrôlées avec la surface tactile du Buchla 200e. http://soundcloud.com/deb76/buchlatreatments - Compositeur .org - Forum des Compositeurs : Musique et Composition
Quand tu dis sériel, c'est aussi en l'appliquant sur les intensités, les durées voire les timbres ?
En fait seules les hauteurs sont réellement sérialisées. Les rythmes sont traités un peu à la manière de Jean Barraqué (Sonate pour piano ou "le temps restitué") ou de Boulez dans sa "Polyphonie X" sans sérialisation toutefois, à savoir: emploi de cellules rythmiques plus ou moins brèves qui sont constamment variées, transformées etc...
Les intensités, attaques et timbres ne sont pas sérialisés mais traités selon la couleur souhaitée.
Ce qui est important est que toute l'harmonie (je persiste à penser qu'il existe une harmonie atonale réelle) est gérée par la succession des harmoniques naturelles approximées au demi-ton. De quoi faire mentir Varèse quand il disait que la musique sérielle n'était pas valable parce qu'elle niait la résonance naturelle. - Compositeur .org - Forum des Compositeurs : Musique et Composition
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